Les Cahiers de l’Herpès, nouveau concept littéraire (spécial Freud, Dostoïevski, Brecht, Joyce Carol Oates, etc.)

La vie est pleine de surprises. Les ventres sont pleins de papillons. Et les revues littéraires s’adaptent à leur époque.

En naviguant sur Leboncoin hier, j’ai eu la joie de découvrir une nouvelle revue. Une sorte de spin-off des Cahiers de L’Herne.

Qui deviennent donc les Cahiers de l’Herpès.

De quoi parlent les Cahiers de l’Herpès ?

Voici la photo des numéros disponibles :

Avec beaucoup de numéros prometteurs.

Voilà rapidement, pour chaque édition de ces Cahiers de l’Herpès, le sujet traité :

Mann : « Comment contracter l’herpès par simple ennui existentiel — ou les ravages de l’oisiveté ».

Lovecraft : « Herpès cosmique et tentacules dans l’inconnu : l’angoisse de l’infection lovecraftienne ».

Le Grand Jeu : « La transmission virale au lancer de dés — risquer l’herpès dans les jeux de hasard ».

Dostoïevski : « Les frères Herpèsovitch, ou comment le virus devient métaphysique dans l’âme slave ».

Freud : « L’herpès et le Ça : une psychanalyse des boutons refoulés ».

Jung : « Les archétypes de l’herpès dans l’inconscient collectif — rêve ou cauchemar viral ? ».

Michon : « Quand l’herpès inspire les petites vies : portraits de boutons oubliés ».

Oates : « Chronique d’une éruption annoncée : l’herpès et le drame du quotidien américain ».

Schopenhauer : « La souffrance universelle en boutons — ou comment l’herpès nous rappelle l’absurdité de l’existence ».

Berlioz : « Symphonie pour une fièvre herpétique en quatre mouvements : douleur, démangeaison, frustration, désespoir ».

Saussure : « Sémiologie de l’herpès : de la transmission des signes à la linguistique des pustules ».

Musil : « L’homme sans herpès : quête de l’identité dans un monde sans boutons ».

Brecht : « Le théâtre épique de l’herpès : distanciation et pédagogie des démangeaisons ».

Héritier : « Quand l’herpès se transmet de génération en génération : entre génétique et fatalité anthropologique ».

Un Don Visionnaire (mention spéciale) : « L’herpès comme révélation prophétique — pour ceux qui savaient avant les autres ».

Contagion littéraire : quand les grands esprits se refilent plus que des idées

Il y a là de quoi philosopher. On peut parfois croire qu’il suffit de mettre un peu de pommade littéraire sur l’infection existentielle pour que tout rentre dans l’ordre. Mais non. Car, si l’on en croit ces Cahiers de l’Herpès, le mal est plus profond : il est universel, il est intraduisible, il est, osons le mot, irrémédiablement contagieux.

Et c’est ainsi que de Dostoïevski à Lovecraft, de Freud à Saussure, tous, à leur manière, se retrouvent ici en experts de la poussée virale. Leur fièvre est devenue notre fièvre, leurs démangeaisons sont devenues nos démangeaisons. De quoi donner un sens nouveau au concept de la transmission des idées.

Alors, si vous ressentez l’appel irrésistible des Cahiers de l’Herpès, n’oubliez pas cette simple vérité : les grands esprits se rencontrent. Et parfois, ils laissent des traces.

Gardez vos mouchoirs, et surtout… ne prêtez pas vos revues.

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