Serge Prokofiev naît en 1891 dans un village d’Ukraine. Fils unique, il compose son premier opéra à l’âge de 9 ans, que son père trouve immoral (le méchant gagne).
Prokofiev invente également son propre alphabet, afin que ses parents ne puissent pas lire son journal intime.
Prokofiev et la grande URSS, acte 1
Élève turbulent au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, il se distingue par ses œuvres audacieuses, ce qui lui vaut l’admiration de certains et le rejet d’autres.
En 1914, Prokofiev remporte le concours Anton-Rubinstein et s’impose sur la scène musicale russe. Il se montre dur avec les musiciens ou collègues qu’il estime mauvais.
Rapidement, l’instabilité politique le pousse à quitter le pays. Il s’installe d’abord aux États-Unis, puis à Paris, où il compose des œuvres marquantes, telles que L’Amour des trois oranges et le Concerto pour piano n°3.
Prokofiev et la grande URSS, acte 2
En 1936, malgré la montée du totalitarisme, il décide de revenir en URSS. Est-ce bien raisonnable ?
Les autorités l’accueillent à bras ouverts.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il écrit des chefs-d’œuvre comme Roméo et Juliette et la Symphonie n°5.
Sa carrière prend un tournant tragique après 1945. Soupçonné de formalisme (?), il est critiqué par le régime et perd le soutien officiel. Il doit s’excuser publiquement (?).
Sa femme est arrêtée et condamnée aux camps (?).
Prokofiev et la grande URSS, acte final
Accablé par la maladie et isolé, Prokofiev continue de composer. Son état de santé se dégrade.
Le 5 mars 1953, Prokofiev meurt, le même jour que Staline. La presse n’en parle qu’une semaine plus tard. Et en quelques lignes.
Il faudra des années pour que Prokofiev devienne une figure incontournable de la musique de son siècle.